Histoire

“Lâ ptio poutôt, wat-vox”

(Les petits pots, voyez-vous”. En patois, désignation des gens d’Étrepigney)
blason-etrepigney

Étrepigney devrait son nom au latin “Stirpiniacum” (essart – défrichement) ou “Strata – Pugnae” (chemin du combat), souvenir d’une grande bataille. Un fortin aurait existé au lieu-dit la Chatelaine (6ème Colonne sur le grand Contour).

  • Prieuré : sur la place du village, aux XIIè et XIIIè siècles ; fondé par des religieux de l’Abbaye Saint-Paul de Besançon.
  • Terre réfractaire : poteries culinaires réputées aux XVIIIè/XIXè siècles, et écoulées dans un rayon de 350 km. Pièces de collection au Musée de Dole et au Musée Comtois de Besançon. La statue miraculeuse de Notre Dame du Chêne d’Ornans aurait été exécutée ici. Vers 1800, 200 personnes vivent de cette activité. Une poterie artisanale perpétue la tradition.
  • Eglise : mentionnée dès 1120, centre d’une paroisse importante sous le patronage de St-Etienne, partiellement reconstruite en 1769 et rénovée en 1958.
  • Presbytère : au début du XVIIè siècle, aménagé en Mairie en 1988.
  • Maisons bourgeoises : dès XVIè et XVIIè siècle, en haut du village. Dernier titulaire de la Seigneurie d’Étrepigney : le Sieur Matherot de Preigney.
  • Hameau de Cinq-Cens : fief tenu par la famille de Cinq Cens (ou de CinCens) au XIIè et XIIIè siècle, comprenant la motte et le moulin sur la Doulonne. blason-cinq-censEn 1765, les habitants du village se révoltent contre l’autorité royale française pour conserver leur droit d’usage en forêt de chaux – Ce fut la “Révolte des Demoiselles”

Personnages célèbres :

  • Jean-Alexis Cornu : 1755-1807 – Peintre régional célèbre.
  • Joseph Martin : 1774-1829 – Soldat de Napoléon et créateur d’un type de poterie artistique trés particulier.
  • Alfred Besson : 1860-1934 – Maire pendant 39 ans et conseiller d’arrondissement.
    Fin XIXè et début du XXè siècle, une chorale – La Cécilienne – d’une cinquantaine d’hommes a connu une renommée au-delà de la province.